La cabane de l’anglais
Lausanne, Éditions Hérodios
2021, 218 p., 19 €
ISBN 978-2-940666-32-4
Roman
Mars 1944. Pour arracher leurs trois garçons à la faim, au froid et aux bombardements, deux soeurs quittent Paris et s’installent dans une vieille demeure inhabitée à 25 kilomètres de la capitale.
À peine débarqués, les gamins assistent de loin à la traque d’un aviateur anglais par une patrouille allemande. Stupéfaits que personne au village ne lui soit venu en aide, ils aménagent dans le plus grand secret une cabane où cacher les pilotes abattus. À chaque alerte désormais, ils guettent les parachutes dans le ciel. Il faut dire qu’habite avec eux une grand-mère qui vit à l’heure de Radio Londres et ne perd jamais une occasion d’exercer son humour ravageur aux dépens de Vichy et de ses sbires.
Sous l’oeil incisif des gamins, c’est tout un village qui se profile au quotidien de l’Occupation, avec son lot de peurs et d’espoirs, ses lâchetés et ses minuscules héroïsmes. À travers la cabane de l’Anglais, les trois garçons se sentent enfin partie prenante de la tempête qui ravage le monde. Reste qu’ils sont des enfants, l’aîné n’a pas douze ans, et ils peinent à y voir clair entre leurs rêves et une réalité qui finira par cruellement les rattraper.
Inspirée de faits réels, une aventure singulière et forte, souvent cocasse, toujours émouvante, à l’un des moments les plus dramatiques de l’Histoire française.